Qui n’a jamais rêvé de voler comme un oiseau ?
Les adeptes de "Base Jump", sport extrême dérivé du parachutisme, s’approchent au plus près de ce fantasme, malgré les risques inhérents. La notoriété récente de cette discipline qui consiste à sauter non plus d’un avion mais d’un point fixe (falaise, pont ou toit d’un immeuble) doit beaucoup à la multiplication des vidéos de leurs exploits sur internet. Mais le décès de deux base-jumpers dans les Alpes, dimanche 17 août, porte à quatre le nombre de morts depuis le début du mois en France, et pose d’inévitables questions sur la pratique et l’encadrement de ce sport encore non-reconnu en France.